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Le stress scolaire, comment aider son enfant ?


Les adultes ne sont pas les seuls touchés par le stress. Les enfants y sont également confrontés régulièrement. Selon leur tempérament et leurs capacités d’adaptation, chaque enfant ne vivra pas les situations stressantes de la même manière, y compris à l’école. Les notes, les relations avec les autres, la peur de l’échec peuvent souvent devenir sources de peur et d’inquiétude. Comment apaiser votre enfant ? Quelques pistes de réponse. Bien comprendre les causes Votre enfant peut ne pas aimer l’école pour les mêmes raisons que vous avez la boule au ventre le dimanche soir en pensant au retour au travail le lendemain :

  • peur de la nouveauté ou du changement (changer d’environnement, de maîtresse ou même de place dans la classe)

  • manque de motivation, ennui et manque d’intérêt,

  • peur de ne pas être à la hauteur, d’échouer ou de décevoir (même si l’enfant ne rencontre pas de difficultés d’apprentissage),

  • des difficultés à s’intégrer et à se faire des amis,

  • la sensation de ne pas être apprécié, aimé, respecté.

Quelle que soit l’origine du stress ou de l’angoisse, il s’agit toujours d’une raison valable, qui doit être prise au sérieux. Même si la source des angoisses de votre enfant vous semble sans grande importance, le stress peut affecter la santé de l’enfant, ses capacités d’apprentissage (mémoire, concentration, attention) et son équilibre émotionnel. Reconnaître les signes du stress Le signe le plus facile à reconnaître est le refus de l’enfant d’aller à l’école. D’autres comportements doivent également attirer votre attention :

  • L’enfant est agité, irritable, de mauvaise humeur. Il se met souvent en colère, pleure et se fâche pour un rien.

  • Il fait des cauchemars, refuse de se coucher, peine à s’endormir, se réveille fréquemment la nuit.

  • Il se plaint souvent de maux de ventre ou de tête, notamment le soir ou le matin au réveil.

  • Il reste collé à vous, a souvent besoin d’être rassuré.

  • Son appétit a changé : il mange moins bien ou au contraire plus que d’habitude.

De manière générale, tout changement brutal dans le comportement de votre enfant mérite d’être creusé. Aider son enfant à relativiser et à s’apaiser Si votre enfant est touché par l’anxiété scolaire, avec un refus plus ou moins prononcé d’aller à l’école, voici mes 5 conseils pour l’accompagner et l’aider à traverser cette phase. 1. Observez Il n’est pas toujours facile pour un enfant de mettre les mots sur ce qui le tracasse. Prenez le temps de l’observer avec attention, et ce sur plusieurs jours. Qu’est-ce qui le stresse, le met en colère ? S’il refuse de faire ses devoirs ou ment sur ses résultats scolaires, il se peut que votre enfant rencontre des difficultés d’apprentissage. Un enfant perfectionniste peut quant à lui avoir peut d’échouer ou d’avoir des résultats inférieurs à ses attentes. De la même manière, l’isolement, les pleurs fréquents ou le refus de répondre aux invitations (après-midis de jeux, anniversaires, etc.) peuvent révéler un problème d’ordre social, comme une difficulté à se faire des amis ou même des incidents d’intimidation. Parlez régulièrement avec votre enfant de sa vie, de ses camarades de classe et de ses soucis. Rien de mieux pour savoir ce qui se passe dans son cœur et pouvoir lui apporter des solutions. 2. Revoyez vos attentes Chaque enfant veut être à la hauteur des attentes de ses parents. Mais quand ses capacités ou ses résultats ne correspondent pas à ce qui est exigé ou attendu, cela risque de devenir pour lui une source de stress et entraîner une perte de confiance en soi… pas idéal pour bien apprendre et garder la motivation. Votre bon réflexe : valorisez le travail et les efforts de votre enfant et évitez de dramatiser les résultats. Si votre enfant rencontre des soucis d’apprentissage, cherchez pour lui des solutions adaptées : des supports d’apprentissage autres que ceux fournis et exigés par l’école (appli, outils visuels et ludiques), avec vous, des cours de soutien scolaire, etc. SI votre enfant est du genre perfectionniste, rassurez-le sur le fait que vous l’aimerez tout autant quel que soit son bulletin. 3. Affrontez ensemble les situations qui font peur Ce n’est pas parce que votre enfant a peur d’aller à l’école que vous devez faire école à la maison. Au contraire, pour que votre enfant se sente à l’aise dans la cour de récré ou dépasse sa peur de la maîtresse, il n’y a qu’un seul moyen : lui enseigner le courage. C’est plus utile et efficace que d’éviter ces situations. L’évitement n’apporterait qu’un soulagement de courte durée et renfermerait l’enfant davantage dans son angoisse. Vous pouvez par exemple lui proposer une stratégie pas à pas pour apprivoiser ses peurs : aujourd’hui, je reste dans la cour de récré avec un livre, demain j’essaie de parler avec un copain que je connais, après demain je propose un jeu à un enfant que je ne connais pas, etc. Petit à petit, l’enfant reprendra confiance en ses capacités à affronter les difficultés. Pensez aussi l’initier à des techniques de relaxation ou de respiration. Faciles à pratiquer même en présence des autres, ces exercices aideront votre enfant à baisser le niveau d’hormones du stress (cortisol, adrénaline) et à retrouver le calme. De nombreux exercices sont disponibles gratuitement sur Internet, renseignez-vous. 4. Soulignez ses forces et ses talents Un enfant manquant de confiance en lui peut en venir à douter de sa capacité à affronter certaines situations du quotidien. Pour le mettre en confiance, valorisez régulièrement ses points forts, les traits de son caractère, ainsi que ses différences. Votre enfant doit savoir qu’il est unique et précieux tel qu’il est, même s’il se sent parfois moins beau, moins fort ou encore moins intelligent que les autres. 5. Soignez vos propres angoisses C’est bien connu : les enfants sont de vraies éponges, et votre enfant ressent inévitablement vos émotions comme si c’était les siennes (ou presque), même si vous essayez de les cacher. Si la nouvelle enseignante vous déplaît ou que vous souffrez de la séparation avec votre enfant, celui-ci peut ressentir votre angoisse et commencer à se méfier également. Soyez donc attentif(ve) à vos états émotionnels : craintes, inquiétudes, colères, exigences exacerbées, etc. En cas d’angoisse, respirez profondément et demandez-vous : De quoi ai-je peur précisément ? Qu’est-ce qui me prouve réellement que j’ai des raisons de m’inquiéter dans cette situation ? Certaines angoisses sont enracinées dans votre enfance (deuil, peur de l'abandon, ou encore échec scolaire), d’autres peuvent provenir de votre situation actuelle (grossesse tardive, risque de fausse couche, situation professionnelle précaire…). Vous verrez que la plupart du temps, vos peurs n’ont rien à voir avec votre situation actuelle et vos inquiétudes à l’égard de votre enfant. Elena Goutard, coach parental Peurs, manque de confiance, sommeil difficile, vous sentez que votre enfant est sujet aux angoisses et vous ne savez pas comment l’aider ? N’hésitez pas à me contacter (voir les coordonnées en bas de cette page) pour en parler et essayer de trouver des solutions adaptées


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Vous vous sentez concerné(e) par la problématique des émotions chez votre enfant ? N'hésitez pas à prendre contant avec moi pour envisager ensemble des solutions.


tel : 06.06.53.53.62)

email : elena.goutard@gmail.com

 

Elena Goutard est coach parental et familial. Au travers de ses accompagnements, elle cherche à faciliter le quotidien des parents, à rétablir l'harmonie dans les relations entre parents et enfants et à ramener dans les familles le calme et la joie.


Elle publie régulièrement des articles sur le développement de l’enfant et de l’adolescent et contribue à la rubrique Parentalité des magazines Parole de Mamans, Aufeminin et Passeport Santé.


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Tel : 06 06 53 53 62

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