Cela nous est tous arrivé. Tout démarre par une situation a priori banale : votre enfant refuse de s’habiller, fait une crise pour sortir du bain ou ne veut pas se lever le matin. Tant bien que mal, vous tentez de garder votre calme. Mais à mesure que l’horloge tourne, votre patience diminue et la tension monte. Sans le voir venir, vos nerfs lâchent et vous vous retrouvez à crier sur votre enfant. 15 minutes plus tard, vous vous demandez comment cela a pu arriver, vous culpabilisez, vous vous jurez que cela ne se reproduira pas, vous pleurez peut-être même en serrant votre enfant dans vos bras. J’ai la conviction qu’aucun parent ne crie par plaisir ou pour faire du mal à son enfant en se fâchant, en punissant ou même en envoyant une petite claque. Alors comment expliquer qu’en l’espace de quelques secondes, on arrive à passer d’un parent aimant à cet adulte méconnaissable ? La réponse n’a parfois rien à voir avec le comportement de l’enfant mais avec notre propre capacité à gérer les émotions qui nous submergent : le stress d’être en retard au travail, la peur du regard des autres, l’inquiétude pour l’éducation et l'avenir de nos enfants. Je vous donne ici 3 conseils pour réduire les débordements émotionnels et garder votre calme plus facilement, quelles que soient les circonstances. Apprendre à s’écouter La colère ne vient pas d’un coup. Elle grandit en nous de manière sinueuse et à peine perceptible. Pour nous en avertir, notre corps nous envoie des signaux de stress et d’énervement qu’on prend rarement le temps d’écouter : tension dans la nuque, accélération des battements du cœur, gorge serrée, bouche sèche, mains moites, boule au ventre, etc. Faites attention à ces signes avant-coureurs d’une tempête qui se profile et n’hésitez pas à vous isoler deux minutes pour retrouver votre calme, avant que la colère ne monte trop. Prendre soin de son état Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je suis plus à fleur de peau quand je me sens fatiguée, que je traverse une journée stressante ou simplement parce qu’une accumulation de petites contrariétés m’a épuisée. Si vous vous fâchez facilement, il peut être judicieux de vous demander d’où vient votre stress et ce qu'il serait possible de faire pour le réduire. Pensez à prendre soin de vos réservoirs personnels régulièrement. Qu’il s’agisse de votre état physique ou de vos émotions, c’est en prenant soin de vous que vous préservez les ressources qui vous permettront de mieux gérer votre quotidien et la relation avec vos enfants. Se concentrer sur l’essentiel Une maman me disait que, quand sa fille lui faisait des crises en public, elle s’efforçait de se rappeler que la seule priorité dans cette situation était son enfant. Elle se voyait alors comme dans une bulle avec sa fille et parvenait à être présente pour sa petite en faisant abstraction du reste. En effet, quand on y pense bien, on réalise que le regard des autres est toujours vite oublié et qu’un retard au travail ou à l’école peut s’expliquer et se justifier sans que cela ne mettre en péril la scolarité de l’enfant ou notre carrière. En concernant votre énergie sur ce qui compte réellement à l’instant T, vous subirez moins de stress inutile qui pompe votre énergie et vous empêche de rester serein(e). Rien de tel pour aborder toute situation avec plus d’efficacité et en gardant votre calme. Par Elena Goutard, coach parental
Qui suis-je ?
Coach parentale diplômée en psychologie du développement de l’enfant et de l'adolescent et maman de 4 enfants, je serai ravie de vous apporter un nouvel éclairage sur le comportement de vos enfants et de vous accompagner dans la résolution de vos problématiques familiales.
Je publie régulièrement des articles sur le développement de l’enfant et de l’adolescent et contribue à la rubrique Parentalité des magazines Parole de Mamans, Aufeminin et Passeport Santé.
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Tel : 06.06.53.53.62
Mail : elena.goutard@gmail.com
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